Le panorama dont personne ne parle concernant la bourse européenne
Alors que tout le monde garde un œil sur le S&P 500 américain, la bourse européenne offre des opportunités que de nombreux investisseurs manquent. Oui, il est vrai qu'il n'y a pas d'Apple ou de Google venant d'Europe, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas d'actions là-bas.
La réalité ? La bourse européenne a beaucoup changé depuis 2008. Le secteur de la technologie est passé de 2,9 % à 6,7 % de la composition totale. La santé, l'industrie et la consommation ont également explosé. Alors qu'aux États-Unis, la technologie représente 30 % du marché, en Europe, elle n'est qu'à 6,7 % — ce qui signifie moins de risque qu'une crise sectorielle provienne d'un seul endroit.
Les chiffres qui importent maintenant
Inflation: a beaucoup diminué, mais les taux d'intérêt restent élevés (mau pour la technologie, bon pour les banques).
Emploi : le taux de chômage dans la zone euro atteint un minimum historique de 6,4%. Les salaires augmentent de 4,6 % par an — au-dessus de l'inflation.
Activité économique : les indices PMI sont inférieurs à 50, indiquant un ralentissement. Mais la consommation tient bon parce que les gens gagnent plus.
Les indices que vous devez connaître
DAX 40 (Allemagne): référence des 40 plus grandes. A augmenté de 6,82% en 2023
FTSE 100 ( Royaume-Uni ) : 100 géants, mais il est resté négatif ( -1,27% ) en raison de problèmes économiques locaux
Euro Stoxx 50 : les 50 leaders de la zone euro. A augmenté de 6,45 %
IBEX 35 (Espagne) : l'étoile européenne avec +9,72% en 2023
CAC 40 (France) : +5,29% sur l'année
La surprise : les entreprises européennes gagnent du monde entier
Voici le détail qui change tout : 58 % des revenus des entreprises européennes viennent désormais de l'extérieur de l'Europe. L'Amérique du Nord et les marchés émergents représentent à eux seuls 51 %.
Pensez à ASML (Pays-Bas), qui vaut 215,9 milliards d'euros. Elle fabrique des équipements pour la fabrication de puces - et elle est dans une position stratégique alors que les États-Unis et la Chine se disputent la guerre des semi-conducteurs.
Vaut-il mieux investir maintenant ou pas ?
Oui, et voici pourquoi :
7 secteurs sur 10 ont un P/E inférieur à la moyenne des 10 dernières années. Traduction : actions bon marché. Services de communication, consommation, énergie, financier, matériaux — tout est en promotion.
L'Europe est plus diversifiée que les États-Unis. Sans concentration extrême dans un secteur. Composition équilibrée = retour plus stable.
Plus de prudence :
Risques géopolitiques élevés (Ukraine, Moyen-Orient peuvent impacter le pétrole). Tous les indices sont en baisse depuis juillet à cause de cela. Les taux d'intérêt ne devraient baisser qu'au deuxième ou au troisième trimestre de 2024.
La conclusion
L'Europe était endormie, mais s'est réveillée. Alors que Wall Street flotte sur des actions technologiques chères, la bourse européenne offre diversification, évaluations attrayantes et exposition à la croissance mondiale.
Pour les investisseurs qui souhaitent moins de risques de crash sectoriel et plus de stabilité ? L'Europe mérite un second regard — en particulier pour les ETF indiciels, il n'est pas nécessaire de choisir des actions une par une.
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Marchés européens en 2024 : Vaut-il la peine d'investir maintenant ?
Le panorama dont personne ne parle concernant la bourse européenne
Alors que tout le monde garde un œil sur le S&P 500 américain, la bourse européenne offre des opportunités que de nombreux investisseurs manquent. Oui, il est vrai qu'il n'y a pas d'Apple ou de Google venant d'Europe, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas d'actions là-bas.
La réalité ? La bourse européenne a beaucoup changé depuis 2008. Le secteur de la technologie est passé de 2,9 % à 6,7 % de la composition totale. La santé, l'industrie et la consommation ont également explosé. Alors qu'aux États-Unis, la technologie représente 30 % du marché, en Europe, elle n'est qu'à 6,7 % — ce qui signifie moins de risque qu'une crise sectorielle provienne d'un seul endroit.
Les chiffres qui importent maintenant
Inflation: a beaucoup diminué, mais les taux d'intérêt restent élevés (mau pour la technologie, bon pour les banques).
Emploi : le taux de chômage dans la zone euro atteint un minimum historique de 6,4%. Les salaires augmentent de 4,6 % par an — au-dessus de l'inflation.
Activité économique : les indices PMI sont inférieurs à 50, indiquant un ralentissement. Mais la consommation tient bon parce que les gens gagnent plus.
Les indices que vous devez connaître
La surprise : les entreprises européennes gagnent du monde entier
Voici le détail qui change tout : 58 % des revenus des entreprises européennes viennent désormais de l'extérieur de l'Europe. L'Amérique du Nord et les marchés émergents représentent à eux seuls 51 %.
Pensez à ASML (Pays-Bas), qui vaut 215,9 milliards d'euros. Elle fabrique des équipements pour la fabrication de puces - et elle est dans une position stratégique alors que les États-Unis et la Chine se disputent la guerre des semi-conducteurs.
Vaut-il mieux investir maintenant ou pas ?
Oui, et voici pourquoi :
7 secteurs sur 10 ont un P/E inférieur à la moyenne des 10 dernières années. Traduction : actions bon marché. Services de communication, consommation, énergie, financier, matériaux — tout est en promotion.
L'Europe est plus diversifiée que les États-Unis. Sans concentration extrême dans un secteur. Composition équilibrée = retour plus stable.
Plus de prudence :
Risques géopolitiques élevés (Ukraine, Moyen-Orient peuvent impacter le pétrole). Tous les indices sont en baisse depuis juillet à cause de cela. Les taux d'intérêt ne devraient baisser qu'au deuxième ou au troisième trimestre de 2024.
La conclusion
L'Europe était endormie, mais s'est réveillée. Alors que Wall Street flotte sur des actions technologiques chères, la bourse européenne offre diversification, évaluations attrayantes et exposition à la croissance mondiale.
Pour les investisseurs qui souhaitent moins de risques de crash sectoriel et plus de stabilité ? L'Europe mérite un second regard — en particulier pour les ETF indiciels, il n'est pas nécessaire de choisir des actions une par une.