Ces derniers jours, la Maison Blanche a organisé une conférence de presse spécialement pour répondre à la décision d’accorder une grâce au fondateur de Binance. Franchement, il y a eu pas mal de scepticisme dans l’opinion publique.

Le 4 novembre, la porte-parole de la Maison Blanche, Carolyn Levitt, est sortie pour répondre. Son message principal était une seule phrase : cette affaire suit une procédure standard, avec une attitude "extrêmement sérieuse", et le Département de la Justice ainsi que le bureau des conseillers juridiques de la Maison Blanche ont tous examiné la dossier en profondeur.

Pourquoi insister autant là-dessus ? Parce qu’il y a quelque temps, une personne dans l’émission CBS « 60 Minutes » avait déclaré "je ne connais pas du tout Zhao Changpeng", et avait qualifié l’inculpation précédente de "persecution politique orchestrée par le gouvernement sortant". Dès que ces propos ont été prononcés, les spéculations ont commencé : quelle est la relation entre ces deux personnes ?

Cette fois, Levitt a répondu directement : le président voulait dire qu’il n’y a "aucune relation personnelle", pour préciser que la décision est objective et que la procédure est légitime. Cela ressemble à une clarification, mais à votre avis, cette explication est-elle suffisante ?

Revenons sur le fond de l’affaire. Zhao Changpeng a été poursuivi pour ne pas avoir bien mis en place le système anti-blanchiment de Binance, violant la loi bancaire américaine, ce qu’il a lui-même reconnu. Au début, le procureur demandait une peine de trois ans, mais le juge a jugé cela "trop sévère" et a finalement condamné Zhao à seulement quatre mois de prison, qu’il a commencé à purger en avril dernier. La peine n’est pas lourde, mais la symbolique de cette affaire est importante.

Ce qui est intéressant, c’est que la Maison Blanche a directement lié cette grâce à la politique cryptographique du gouvernement. Levitt a déclaré de façon encore plus percutante : "Le ministère de la Justice a été instrumentalisé, il y a eu une poursuite excessive contre lui. Le président corrige maintenant cette erreur, mettant fin officiellement à la guerre contre l’industrie de la cryptographie menée par le gouvernement précédent."

Vous voyez, cette déclaration ne se limite pas à une simple affaire individuelle, mais envoie un signal — la régulation des cryptomonnaies aux États-Unis pourrait vraiment changer de cap.

Ce débat fait polémique, mais il pourrait devenir un tournant clé pour l’industrie. La stratégie actuelle de la Maison Blanche est claire : d’un côté, insister sur la "conformité procédurale" pour couper court aux critiques ; de l’autre, utiliser la "rectification politique" pour prendre l’ascendant moral, en tentant de déplacer l’attention de l’opinion publique du "lien personnel" vers la "politique publique".

Quoi qu’il en soit, cette opération aura sans doute un impact durable sur l’ensemble du secteur des cryptomonnaies, et la fermentation ne fait que commencer à court terme.