La fermeture du gouvernement américain cette fois-ci dépasse déjà 35 jours, battant ainsi le record historique de la plus longue paralysie.

Les agences fédérales sont à l’arrêt, le budget est gelé, et même la Réserve fédérale et le Trésor sont devenus des « unités sans données, sans budget, sans marge de manœuvre » — absence de publication de données, absence de financement, absence d’espace pour des politiques. À première vue, cela ressemble à une catastrophe, mais dans la perspective du monde de la cryptographie, cela pourrait en fait représenter un tournant.

**Pourquoi dit-on cela ?**

La paralysie du gouvernement revient à une défaillance du système de crédibilité du dollar américain. La paralysie du Trésor signifie que la dette nationale ne peut pas être émise, la liquidité du marché se coupe, la fiabilité des obligations américaines est remise en question, et par extension, la position dominante du dollar dans le monde est également menacée.

Dans ces moments-là, que font les capitaux ? Ils cherchent des moyens de stockage de valeur plus sûrs et plus indépendants.

En regardant l’histoire, on peut discerner une tendance :
- Après la crise des subprimes en 2008, Bitcoin est né
- En 2020, avec la relance monétaire mondiale, le marché des cryptos a connu une explosion multipliée par cent
- En 2025, lors de cette nouvelle paralysie, les actifs cryptographiques commencent à être intégrés dans les portefeuilles nationaux

Chaque fois que la crédibilité du dollar est mise à mal, cela engendre une nouvelle ère d’actifs.

**Et pourquoi dit-on que Layer2 sera la clé de cette nouvelle vague de transfert de capitaux ?**

Les fonds qui sortent du système financier traditionnel ont besoin non seulement d’un outil de stockage de valeur comme Bitcoin, mais aussi d’une infrastructure capable de supporter de véritables activités financières.

Prenons Polygon comme exemple : il se trouve actuellement au cœur de cette mutation. Le canal de paiement mondial est désormais opérationnel, avec l’intégration de Visa, Stripe, Revolut et d’autres grandes institutions, et le volume de règlements en stablecoins a dépassé 2,75 milliards de dollars.

Lorsque l’ancien ordre montre des fissures, la nouvelle infrastructure commence à absorber la demande excédentaire. Ce n’est pas une simple spéculation, mais une véritable migration de flux financiers en cours.