Dans la tempête bancaire de 2023, le plan de financement à terme des banques (BTFP) lancé par La Réserve fédérale (FED) a suscité de larges discussions – il est intéressant de noter que cette intervention a pu se faire de manière aussi élégante.
Le point le plus crucial : ne pas utiliser l'argent des contribuables
Comparé à l'aide sans limites lors de la crise financière de 2008 (le gouvernement met de l'argent, les actionnaires s'enrichissent, les dirigeants continuent de toucher des primes), le BTFP a changé de méthode :
Les banques doivent mettre des actifs agréés en garantie auprès de La Réserve fédérale (FED) ou de la FDIC pour obtenir de la liquidité.
Actionnaires et obligataires des banques en faillite ? Pas de compensation. Cadres supérieurs ? Zéro protection.
La logique fondamentale se résume en une phrase : l'argent des déposants est bien protégé, les autres assument leurs propres risques.
Ce design envoie un signal clair : La Réserve fédérale (FED) ne fera plus cette opération de “imprimer de l'argent pour sauver les banques”. La réaction du marché a été positive, car cela signifie que la pression inflationniste ne sera pas amplifiée indéfiniment.
La conception des taux d'intérêt est très soignée
Le taux d'intérêt de financement du BTFP est fixé à 4,83 %, ce chiffre n'est pas choisi au hasard :
8 points de base au-dessus du taux d'intérêt de crédit de premier niveau (relativement sûr)
42 points de base inférieurs au taux d'intérêt des prêts subprime (risque élevé)
Pourquoi faire cela ? C'est pour inciter les banques à choisir des actifs à faible risque et de bonne qualité comme garantie, ce qui incite indirectement à rétablir la liquidité des actifs risqués sur le marché. Il y a un peu de “persuasion” là-dedans.
Observation internationale
Il est dit que les banques centrales du monde entier étudient cette approche, en particulier la Banque centrale européenne, car ce type de “sauvetage avec un plafond” est en effet plus rationnel que l'assouplissement quantitatif illimité.
En bref : L'émergence du BTFP indique que la réflexion des banques centrales mondiales sur le sauvetage du marché évolue - passant de “déverser de l'argent” à “sauvetage ciblé”, stabilisant ainsi le système financier sans faire payer les contribuables et les citoyens ordinaires pour les risques élevés.
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La Réserve fédérale (FED) cette vague de mesures de sauvetage est effectivement habile.
Dans la tempête bancaire de 2023, le plan de financement à terme des banques (BTFP) lancé par La Réserve fédérale (FED) a suscité de larges discussions – il est intéressant de noter que cette intervention a pu se faire de manière aussi élégante.
Le point le plus crucial : ne pas utiliser l'argent des contribuables
Comparé à l'aide sans limites lors de la crise financière de 2008 (le gouvernement met de l'argent, les actionnaires s'enrichissent, les dirigeants continuent de toucher des primes), le BTFP a changé de méthode :
Ce design envoie un signal clair : La Réserve fédérale (FED) ne fera plus cette opération de “imprimer de l'argent pour sauver les banques”. La réaction du marché a été positive, car cela signifie que la pression inflationniste ne sera pas amplifiée indéfiniment.
La conception des taux d'intérêt est très soignée
Le taux d'intérêt de financement du BTFP est fixé à 4,83 %, ce chiffre n'est pas choisi au hasard :
Pourquoi faire cela ? C'est pour inciter les banques à choisir des actifs à faible risque et de bonne qualité comme garantie, ce qui incite indirectement à rétablir la liquidité des actifs risqués sur le marché. Il y a un peu de “persuasion” là-dedans.
Observation internationale
Il est dit que les banques centrales du monde entier étudient cette approche, en particulier la Banque centrale européenne, car ce type de “sauvetage avec un plafond” est en effet plus rationnel que l'assouplissement quantitatif illimité.
En bref : L'émergence du BTFP indique que la réflexion des banques centrales mondiales sur le sauvetage du marché évolue - passant de “déverser de l'argent” à “sauvetage ciblé”, stabilisant ainsi le système financier sans faire payer les contribuables et les citoyens ordinaires pour les risques élevés.