L’Espagne vient de faire une erreur ( ou du moins c’est ce que pensent certains). La Cour nationale a ordonné le blocage de Telegram à partir du 25 mars suite à des plaintes d’Atresmedia, Mediaset et Telefónica pour piraterie de contenus.
Les chiffres :
19 % des Espagnols utilisent Telegram (millions d’utilisateurs concernés)
Plus de 700 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde
Telegram est la 4ème application de messagerie la plus utilisée dans le pays
Le problème :
Rubén Sánchez de FACUA a résumé cela parfaitement : « C’est comme couper toutes les signaux de télévision parce que certains réseaux volent du contenu ». Les fournisseurs mobiles espagnols doivent appliquer le blocage, mais cette mesure suscite un débat brûlant.
Quel est le sujet ? Trouver un équilibre entre droits d’auteur et liberté numérique. Car oui, il y a de la piraterie sur Telegram, mais l’application sert aussi à des communications légales pour des entreprises, des organisations et des institutions.
Et après ? Telegram doit encore répondre. Ce précédent pourrait être la tempête parfaite pour comprendre comment l’Europe régulera les plateformes numériques à l’avenir.
Une chose est sûre : cela ne se résout pas en bloquant tout.
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Telegram bloqué en Espagne ? Le drame des droits d'auteur contre la liberté numérique
L’Espagne vient de faire une erreur ( ou du moins c’est ce que pensent certains). La Cour nationale a ordonné le blocage de Telegram à partir du 25 mars suite à des plaintes d’Atresmedia, Mediaset et Telefónica pour piraterie de contenus.
Les chiffres :
Le problème : Rubén Sánchez de FACUA a résumé cela parfaitement : « C’est comme couper toutes les signaux de télévision parce que certains réseaux volent du contenu ». Les fournisseurs mobiles espagnols doivent appliquer le blocage, mais cette mesure suscite un débat brûlant.
Quel est le sujet ? Trouver un équilibre entre droits d’auteur et liberté numérique. Car oui, il y a de la piraterie sur Telegram, mais l’application sert aussi à des communications légales pour des entreprises, des organisations et des institutions.
Et après ? Telegram doit encore répondre. Ce précédent pourrait être la tempête parfaite pour comprendre comment l’Europe régulera les plateformes numériques à l’avenir.
Une chose est sûre : cela ne se résout pas en bloquant tout.