Lorsque Meta a proposé un chèque d’un milliard de dollars à Mira Murati, le monde de la tech a retenu son souffle. Ancienne CTO d’OpenAI — l’architecte derrière ChatGPT, DALL-E et Codex — elle était sans doute l’une des ingénieures les plus précieuses dans le domaine de l’IA. Mais elle a dit non. Voici pourquoi cela a de l’importance.
De Tesla à la frontière de l’IA
Le CV de Murati ressemble à un best-of des technologies de pointe. Elle a commencé en tant qu’ingénieure pratique chez Leap Motion — spécialisé dans l’interaction homme-machine —, a développé du matériel chez Tesla — notamment pour le Model X —, puis a gravi les échelons chez OpenAI pour diriger la vision technique globale. Ce n’est pas un parcours classique : c’est celui d’une personne qui construit réellement des choses, pas seulement qui en parle.
La mise en jeu d’un milliard de dollars par Meta
Mark Zuckerberg ne plaisantait pas. Face à OpenAI qui grignote des parts de marché à Meta dans la course à l’IA, il a investi massivement : un milliard pour attirer Murati. Pour mettre cela en perspective, ce n’est pas seulement un salaire — c’est probablement aussi des actions, des primes, et un contrôle total sur la division IA de Meta. La plupart des gens auraient accepté sans hésiter.
Pourquoi elle a refusé
C’est là que ça devient intéressant. Murati a été très claire sur l’éthique de l’IA, le développement responsable et la sécurité à long terme — ce qui n’est pas vraiment la spécialité de Meta. La société a passé des années à défendre la vie privée, les controverses sur la collecte de données, etc. Rester chez OpenAI, ou devenir indépendante, envoyait un message clair : elle ne cherche pas le plus gros salaire, mais croit en la mission.
C’est rare. Et cela soulève des questions inconfortables : si les meilleurs experts en IA évitent les géants de la tech, que cela dit sur ceux qui construisent réellement une intelligence artificielle générale (AGI) ?
La vision à plus long terme
Le choix de Murati indique un changement dans la dynamique du leadership technologique. Il ne suffit plus d’être la société la plus riche ou la plus rapide à croître — les talents veulent travailler sur des problématiques auxquelles ils croient. À une époque où les décisions en IA affectent des milliards de personnes, ce n’est pas de l’idéalisme, c’est une allocation intelligente des talents.
Sa prochaine étape — startup, rôle consultatif ou autre — sera scrutée de près. Parce qu’en IA, le leadership a de l’importance. Et l’intégrité ? Cela devient un avantage concurrentiel.
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La question des milliards : pourquoi Mira Murati a-t-elle refusé la méga-offre de Meta
Lorsque Meta a proposé un chèque d’un milliard de dollars à Mira Murati, le monde de la tech a retenu son souffle. Ancienne CTO d’OpenAI — l’architecte derrière ChatGPT, DALL-E et Codex — elle était sans doute l’une des ingénieures les plus précieuses dans le domaine de l’IA. Mais elle a dit non. Voici pourquoi cela a de l’importance.
De Tesla à la frontière de l’IA
Le CV de Murati ressemble à un best-of des technologies de pointe. Elle a commencé en tant qu’ingénieure pratique chez Leap Motion — spécialisé dans l’interaction homme-machine —, a développé du matériel chez Tesla — notamment pour le Model X —, puis a gravi les échelons chez OpenAI pour diriger la vision technique globale. Ce n’est pas un parcours classique : c’est celui d’une personne qui construit réellement des choses, pas seulement qui en parle.
La mise en jeu d’un milliard de dollars par Meta
Mark Zuckerberg ne plaisantait pas. Face à OpenAI qui grignote des parts de marché à Meta dans la course à l’IA, il a investi massivement : un milliard pour attirer Murati. Pour mettre cela en perspective, ce n’est pas seulement un salaire — c’est probablement aussi des actions, des primes, et un contrôle total sur la division IA de Meta. La plupart des gens auraient accepté sans hésiter.
Pourquoi elle a refusé
C’est là que ça devient intéressant. Murati a été très claire sur l’éthique de l’IA, le développement responsable et la sécurité à long terme — ce qui n’est pas vraiment la spécialité de Meta. La société a passé des années à défendre la vie privée, les controverses sur la collecte de données, etc. Rester chez OpenAI, ou devenir indépendante, envoyait un message clair : elle ne cherche pas le plus gros salaire, mais croit en la mission.
C’est rare. Et cela soulève des questions inconfortables : si les meilleurs experts en IA évitent les géants de la tech, que cela dit sur ceux qui construisent réellement une intelligence artificielle générale (AGI) ?
La vision à plus long terme
Le choix de Murati indique un changement dans la dynamique du leadership technologique. Il ne suffit plus d’être la société la plus riche ou la plus rapide à croître — les talents veulent travailler sur des problématiques auxquelles ils croient. À une époque où les décisions en IA affectent des milliards de personnes, ce n’est pas de l’idéalisme, c’est une allocation intelligente des talents.
Sa prochaine étape — startup, rôle consultatif ou autre — sera scrutée de près. Parce qu’en IA, le leadership a de l’importance. Et l’intégrité ? Cela devient un avantage concurrentiel.