Les dernières déclarations 13F de Warren Buffett viennent de tomber, et les mouvements sont plutôt révélateurs. Au cours de la dernière année, Berkshire Hathaway a vendu 427,5 millions d’actions de Bank of America — soit 41 % de sa participation. Pendant ce temps, cette société de piscines (Pool Corp) a été régulièrement achetée pendant quatre trimestres consécutifs, avec près de 2 millions d’actions ajoutées rien qu’au deuxième trimestre.
Que se passe-t-il ici ? Buffett ne se contente pas de prendre des bénéfices. La valorisation de Bank of America est passée d’une décote de 68 % par rapport à la valeur comptable (en 2011) à une prime de 39 % aujourd’hui. Les baisses de taux frappent également BofA plus durement que d’autres banques, car elle est la plus sensible aux variations des taux d’intérêt. Avec la Fed qui réduit les taux, les calculs ne tiennent plus.
En revanche, Pool Corp ? C’est une autre histoire. C’est un secteur cyclique avec des revenus récurrents (une fois que vous installez une piscine, vous avez besoin d’entretien pour toujours), des flux de trésorerie prévisibles, et maintenant une plateforme logicielle en croissance pour les techniciens de piscine. L’action a augmenté de 42 400 % depuis son introduction en bourse en 1995.
L’oracle vend toujours des actions dans l’ensemble (177,4 milliards de dollars en 11 trimestres), mais Pool continue d’être ajouté. Ce n’est pas du hasard. Il voit un avantage concurrentiel durable avec un potentiel de hausse intéressant — même si les tarifs de Trump créent des vents contraires à court terme pour les secteurs cycliques.
En résumé : lorsque Buffett quitte une action financière aussi agressivement tout en accumulant une entreprise industrielle, il est important de prêter attention au pourquoi derrière ces mouvements, pas seulement aux transactions elles-mêmes.
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Changement de portefeuille de Buffett : vendre Bank of America tout en accumulant discrètement des actions de Pool Corp
Les dernières déclarations 13F de Warren Buffett viennent de tomber, et les mouvements sont plutôt révélateurs. Au cours de la dernière année, Berkshire Hathaway a vendu 427,5 millions d’actions de Bank of America — soit 41 % de sa participation. Pendant ce temps, cette société de piscines (Pool Corp) a été régulièrement achetée pendant quatre trimestres consécutifs, avec près de 2 millions d’actions ajoutées rien qu’au deuxième trimestre.
Que se passe-t-il ici ? Buffett ne se contente pas de prendre des bénéfices. La valorisation de Bank of America est passée d’une décote de 68 % par rapport à la valeur comptable (en 2011) à une prime de 39 % aujourd’hui. Les baisses de taux frappent également BofA plus durement que d’autres banques, car elle est la plus sensible aux variations des taux d’intérêt. Avec la Fed qui réduit les taux, les calculs ne tiennent plus.
En revanche, Pool Corp ? C’est une autre histoire. C’est un secteur cyclique avec des revenus récurrents (une fois que vous installez une piscine, vous avez besoin d’entretien pour toujours), des flux de trésorerie prévisibles, et maintenant une plateforme logicielle en croissance pour les techniciens de piscine. L’action a augmenté de 42 400 % depuis son introduction en bourse en 1995.
L’oracle vend toujours des actions dans l’ensemble (177,4 milliards de dollars en 11 trimestres), mais Pool continue d’être ajouté. Ce n’est pas du hasard. Il voit un avantage concurrentiel durable avec un potentiel de hausse intéressant — même si les tarifs de Trump créent des vents contraires à court terme pour les secteurs cycliques.
En résumé : lorsque Buffett quitte une action financière aussi agressivement tout en accumulant une entreprise industrielle, il est important de prêter attention au pourquoi derrière ces mouvements, pas seulement aux transactions elles-mêmes.