Les États-Unis et l’Europe vont-ils déclencher une guerre des réserves de Bitcoin ?
Le parlement suédois a récemment proposé d’explorer la constitution de réserves nationales de Bitcoin, tandis que le Congrès américain avance en parallèle sur une loi concernant une « réserve stratégique de Bitcoin » — ce n’est pas une coïncidence.
Quelques chiffres : si les États-Unis achetaient 1 million de BTC, cela représenterait 4,76 % de l’offre mondiale, pour un coût de 120 milliards de dollars. La banque centrale tchèque recommande d’allouer 5 % de ses réserves de change à l’achat de Bitcoin, soit environ 63 000 BTC.
Voici l’essentiel — dès lors que les gouvernements commencent à constituer des réserves de manière systématique, le Bitcoin n’est plus traité comme un actif à risque, mais comme une réserve stratégique. Cela implique :
1️⃣ **Changement des anticipations d’offre** : Dès qu’un calendrier de constitution de réserves est annoncé, le marché peut l’intégrer dans les prix à l’avance, ce n’est plus de la spéculation.
2️⃣ **Moindre sensibilité au rendement** : Historiquement, lorsque l’or a été acheté par des institutions officielles, sa volatilité face aux taux d’intérêt réels a nettement diminué — le Bitcoin pourrait suivre le même chemin.
3️⃣ **Resserrement de l’offre flottante** : Le gouvernement américain détient déjà 200 000 BTC (confisqués) ; si cela fait partie des réserves stratégiques, ajouté aux achats supplémentaires, la liquidité sur les plateformes d’échange risque de fortement se contracter.
Ce qui est intéressant, c’est que cela ne sort pas de nulle part. Le Trésor du Salvador détient 6 260 BTC, l’État du New Hampshire autorise l’allocation de 5 % de ses fonds dans les actifs numériques, le Pakistan met en place des réserves nationales… Les signaux politiques convergent progressivement à l’échelle mondiale.
Le véritable test sera le suivant : les parlements et congrès pourront-ils transformer ces discours en lois concrètes, budgets alloués et divulgations périodiques ? Dès que cela se produira, le mécanisme de fixation des prix du Bitcoin changera radicalement — pas parce que les gouvernements achètent, mais parce que toute la logique du marché passera de « l’appétit pour le risque » à la « demande politique ».
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
Les États-Unis et l’Europe vont-ils déclencher une guerre des réserves de Bitcoin ?
Le parlement suédois a récemment proposé d’explorer la constitution de réserves nationales de Bitcoin, tandis que le Congrès américain avance en parallèle sur une loi concernant une « réserve stratégique de Bitcoin » — ce n’est pas une coïncidence.
Quelques chiffres : si les États-Unis achetaient 1 million de BTC, cela représenterait 4,76 % de l’offre mondiale, pour un coût de 120 milliards de dollars. La banque centrale tchèque recommande d’allouer 5 % de ses réserves de change à l’achat de Bitcoin, soit environ 63 000 BTC.
Voici l’essentiel — dès lors que les gouvernements commencent à constituer des réserves de manière systématique, le Bitcoin n’est plus traité comme un actif à risque, mais comme une réserve stratégique. Cela implique :
1️⃣ **Changement des anticipations d’offre** : Dès qu’un calendrier de constitution de réserves est annoncé, le marché peut l’intégrer dans les prix à l’avance, ce n’est plus de la spéculation.
2️⃣ **Moindre sensibilité au rendement** : Historiquement, lorsque l’or a été acheté par des institutions officielles, sa volatilité face aux taux d’intérêt réels a nettement diminué — le Bitcoin pourrait suivre le même chemin.
3️⃣ **Resserrement de l’offre flottante** : Le gouvernement américain détient déjà 200 000 BTC (confisqués) ; si cela fait partie des réserves stratégiques, ajouté aux achats supplémentaires, la liquidité sur les plateformes d’échange risque de fortement se contracter.
Ce qui est intéressant, c’est que cela ne sort pas de nulle part. Le Trésor du Salvador détient 6 260 BTC, l’État du New Hampshire autorise l’allocation de 5 % de ses fonds dans les actifs numériques, le Pakistan met en place des réserves nationales… Les signaux politiques convergent progressivement à l’échelle mondiale.
Le véritable test sera le suivant : les parlements et congrès pourront-ils transformer ces discours en lois concrètes, budgets alloués et divulgations périodiques ? Dès que cela se produira, le mécanisme de fixation des prix du Bitcoin changera radicalement — pas parce que les gouvernements achètent, mais parce que toute la logique du marché passera de « l’appétit pour le risque » à la « demande politique ».
Cette course ne fait que commencer.