Il y a quelque temps, j’ai entendu parler d’un cas qui m’a profondément marqué.

Un trader a subi une énorme perte sur le marché : 300 000 USDT quasiment partis en fumée, il ne restait plus que 10 000 USDT sur son compte. Cette sensation de chute brutale, c’est un peu comme se tenir au bord d’une falaise et regarder dans l’abîme sans fond. À ce moment-là, cette personne était au bord de l’effondrement, persuadée qu’elle ne s’en relèverait jamais.

Et le résultat ? Cinq mois plus tard, non seulement elle a comblé le trou, mais elle a en plus gagné 50 000 USDT supplémentaires.

Ça sonne comme une opération magique ? En réalité, la méthode est d’une simplicité surprenante, voire un peu “maladroite” — mais c’est justement cette maladresse qui touche au cœur de la logique de survie dans le monde des cryptos.

En regardant ses premiers relevés de trading, c’était vraiment l’exemple type de ce qu’il ne faut pas faire : elle se précipitait sur une crypto dès qu’elle flambait, puis, quand le prix plongeait, elle s’accrochait sans vouloir couper ses pertes, se répétant “j’attends un peu, ça va peut-être remonter”. Une fois que l’émotion prenait le dessus, l’All in devenait la norme, sans aucune stratégie.

Le tournant est venu après une “pause forcée” : une semaine entière sans toucher à la moindre transaction, juste une chose à faire : passer en revue une à une toutes ses positions perdantes. Le constat fut dur mais limpide : 90% de ses pertes venaient de deux erreurs fatales — le trading émotionnel et l’absence de discipline sur le stop loss. Le premier la poussait à acheter au plus haut et vendre au plus bas, le second transformait de petites pertes en gros trous.

Face à ces deux problèmes, elle s’est imposé deux règles d’or : perte maximale autorisée par trade fixée à 5 % ; dès que la perte cumulée de la journée atteignait 10 %, elle arrêtait tout — même si le marché offrait ensuite une opportunité alléchante.

Ensuite, elle a appliqué la “méthode de stabilisation des profits” : n’intervenir que sur les principaux actifs comme le BTC ou l’ETH, aux niveaux clés — supports ou résistances —, avec un stop loss placé précisément à 1,5 % au-delà du niveau clé, sans jamais tenter sa chance. Encore plus important : dès qu’un trade affichait 5 % de gain, elle retirait le capital initial et ne laissait en jeu que les profits. Ainsi, même en cas d’erreur par la suite, le capital restait intact et le risque était réduit au minimum.

Un dernier détail : sur les 10 000 USDT restants, elle a isolé 2 000 USDT pour les répartir sur trois petites cryptos à faible capitalisation. Mais là encore, pas d’achats à l’aveugle — chaque projet a passé deux filtres : 1) les données on-chain montraient des gros porteurs stables, sans signe de ventes massives ; 2) le stock sur les exchanges baissait régulièrement, signe que des fonds accumulaient discrètement, avec de fortes chances de pump.

Juste ces trois techniques. En trois mois, les 10 000 USDT sont devenus 150 000 USDT ; cinq mois plus tard, non seulement elle avait récupéré sa mise, mais en plus 50 000 USDT de profits.

Pour être honnête, sur ce marché, 10 000 USDT n’ont jamais été une impasse. Ce qui tue vraiment, c’est l’obsession de vouloir se refaire vite — on veut tout miser d’un coup pour remonter, et on s’enfonce encore plus. 99 % des gens tombent dans ce piège psychologique.

La règle de survie dans la crypto est en fait très simple : il ne s’agit pas d’aller le plus vite, mais de tenir le plus longtemps. Patience, discipline, gestion du risque — toutes ces choses qui semblent “lentes” sont souvent en réalité le chemin le plus rapide vers le succès.