Le cofondateur de Zcash, Eli Ben-Sasson, vient de lâcher une véritable bombe au sujet d’une conversation passée. Il affirme qu’un important défenseur de Bitcoin lui a un jour dit franchement : Bitcoin ne devrait pas adopter de fonctionnalités de confidentialité à la Zcash. Pourquoi ? L’inquiétude était brutale : les États-nations utiliseraient cela comme prétexte pour tout faire fermer.

Cela révèle une division fascinante dans la philosophie crypto. Certains estiment que la confidentialité radicale est l’objectif ultime. D’autres pensent que c’est une note de suicide réglementaire. Le camp des maximalistes Bitcoin soutient souvent que la transparence est en réalité un atout, et non un défaut—rendant le réseau plus difficile à interdire pour les gouvernements.

Zcash, avec ses transactions protégées, incarne l’approche opposée. L’anonymat total par défaut. Mais cela en fait-il une cible plus importante ? Le débat n’est pas nouveau, mais l’entendre présenté comme une menace existentielle pour l’adoption lui donne du poids. La résistance des États-nations demeure la plus grande incertitude pour la crypto, et la technologie de confidentialité se trouve précisément à ce point de friction.