Liquidation, ouvertures fréquentes, pas de calme, pas de rationalité.

Une culpabilité et un remords sans fin.
Après avoir perdu, mon cerveau et mon cœur me disent que je ne dois plus ouvrir de positions, mais mes mains ont toujours été si impulsives, j’ai tout perdu, ce n’est qu’après avoir perdu que je regrette et que je commence à chérir. Peut-être que je ne retiens jamais la leçon.
Le marché d’hier montrait clairement une tendance unidirectionnelle à la baisse, et après avoir pris une position opposée, le profit aurait dû suffire, mais il n’y a pas de « si », refaire la même chose donnerait le même résultat, car à ce moment-là, la perte a guidé mon esprit, j’ai voulu faire du scalping avec une grosse position, gagner puis ne pas sortir, encore et encore, me disant de sortir, mais je n’ai jamais été assez décisif.
Je me suis demandé si je n’étais tout simplement pas fait pour trader, j’ai dit mille fois que je devais changer, mille fois que je mourrais dans l’abîme de l’émotion et de la faiblesse humaine.
Je prends une pause, je ne fais plus de trades pour l’instant, mes munitions sont épuisées, cette année ne s’est pas bien passée, je me sens tellement fatigué, il y a eu beaucoup d’espoirs, mais aussi beaucoup de désespoir.
Je me demande quel genre de fin pourrait être à la hauteur de ces années de persévérance, de torture et de combats nocturnes.
En regardant l’histoire des pionniers, en regardant mes propres opérations passées et mes coups de chance, je ressens une fatigue profonde.
Ce marché a-t-il encore de l’espoir ? Oui, mais il faut simplement que nous surmontions ou évitions nos faiblesses humaines. Ces faiblesses surgissent quand on est en confiance, pour donner le coup de grâce.
Nous nous sommes répétés sans cesse, nous avons analysé, nous avons donné à notre propre chance encore et encore, n’est-ce pas pour cette petite possibilité, cette petite chance de survivre dans ce marché ?
Pour continuer à vivre dans la vie, ce marché exige de la patience jour après jour, de petits intérêts composés et de la persévérance.
Rien n’est impossible, souhaitons-nous bonne chance.