Les déclarations récentes du responsable de la Fed, Waller, ont déclenché une réaction sur le marché. L'information clé est très claire : la baisse des taux est assurée, mais il ne faut pas l’imaginer comme la relance massive de 2008.
Commençons par la situation actuelle. Waller a été très clair : le taux d’intérêt actuel est supérieur de 50 à 100 points de base au « taux neutre ». En termes simples, cela signifie que la politique monétaire est déjà très restrictive, au point de commencer à freiner la croissance économique. Dans ce contexte, une baisse des taux est devenue une option incontournable, pas une option facultative.
Le tournant le plus crucial est arrivé. Il a indiqué que dès que les signes d’un apaisement des perspectives d’inflation apparaîtront, la réduction des taux pourra être lancée — c’est un signal majeur. Auparavant, la Fed attendait souvent une récession grave ou une forte hausse du chômage pour réduire les taux, mais le seuil a clairement été abaissé. La réaction du marché a été immédiate, avec une chute des rendements obligataires américains.
Les données sur l’emploi contribuent également à faire avancer la décision de baisse des taux. Bien qu’il n’y ait pas encore de chute catastrophique, la croissance est presque à l’arrêt, avec des signes évidents de faiblesse. L’impact à long terme de l’IA sur l’emploi reste incertain, et il n’y a actuellement aucun risque de second accélération de l’inflation, ce qui crée des conditions favorables à une baisse des taux.
Mais il y a un « mais ». Waller a souligné l’importance d’un « rythme modéré ». Son message est que la baisse des taux se poursuivra, mais de manière très prudente, en mettant l’accent sur la prévention d’un rebond de l’inflation. Étant donné que Waller est un concurrent sérieux du président actuel de la Fed, cette position a en réalité déjà fixé le ton de la politique pour l’année prochaine — soutenir l’économie et l’emploi tout en évitant une résurgence de l’inflation, en adoptant une approche ciblée plutôt qu’un assaut massif.
En regardant plus loin, la baisse des taux en 2026 semble quasiment certaine, avec une probabilité très élevée. Mais le rythme ne sera pas agressif. Cela signifie que les prix des actifs mondiaux devront suivre ce rythme. La performance de monnaies comme ZEC, DOGE, LUNA sera toujours influencée par les anticipations d’inflation et les données sur l’emploi.
La logique d’investissement est très simple : ne pas parier sur une tendance unilatérale, mais suivre les signaux de la politique. Surveillez attentivement l’évolution de l’inflation et de l’emploi, car ce sont les indicateurs clés pour le rythme de baisse des taux. Le marché évolue, il faut survivre pour pouvoir attendre la véritable opportunité.
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爱理财的卷心菜投手
· 12-18 17:10
La hausse des taux d'intérêt peut siphonner des fonds, entraînant une faible liquidité dans le marché des cryptomonnaies.
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LuXiYe
· 12-18 06:30
Mais le yen a augmenté ses taux d'intérêt, et chaque fois que le yen augmente ses taux, le marché des cryptomonnaies connaît une vague de baisse. Ensuite, il y a une reprise.
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AirdropDreamBreaker
· 12-18 02:51
Ce n'est pas une injection massive de liquidités, c'est agréable à entendre mais le portefeuille se resserre à nouveau.
Les déclarations récentes du responsable de la Fed, Waller, ont déclenché une réaction sur le marché. L'information clé est très claire : la baisse des taux est assurée, mais il ne faut pas l’imaginer comme la relance massive de 2008.
Commençons par la situation actuelle. Waller a été très clair : le taux d’intérêt actuel est supérieur de 50 à 100 points de base au « taux neutre ». En termes simples, cela signifie que la politique monétaire est déjà très restrictive, au point de commencer à freiner la croissance économique. Dans ce contexte, une baisse des taux est devenue une option incontournable, pas une option facultative.
Le tournant le plus crucial est arrivé. Il a indiqué que dès que les signes d’un apaisement des perspectives d’inflation apparaîtront, la réduction des taux pourra être lancée — c’est un signal majeur. Auparavant, la Fed attendait souvent une récession grave ou une forte hausse du chômage pour réduire les taux, mais le seuil a clairement été abaissé. La réaction du marché a été immédiate, avec une chute des rendements obligataires américains.
Les données sur l’emploi contribuent également à faire avancer la décision de baisse des taux. Bien qu’il n’y ait pas encore de chute catastrophique, la croissance est presque à l’arrêt, avec des signes évidents de faiblesse. L’impact à long terme de l’IA sur l’emploi reste incertain, et il n’y a actuellement aucun risque de second accélération de l’inflation, ce qui crée des conditions favorables à une baisse des taux.
Mais il y a un « mais ». Waller a souligné l’importance d’un « rythme modéré ». Son message est que la baisse des taux se poursuivra, mais de manière très prudente, en mettant l’accent sur la prévention d’un rebond de l’inflation. Étant donné que Waller est un concurrent sérieux du président actuel de la Fed, cette position a en réalité déjà fixé le ton de la politique pour l’année prochaine — soutenir l’économie et l’emploi tout en évitant une résurgence de l’inflation, en adoptant une approche ciblée plutôt qu’un assaut massif.
En regardant plus loin, la baisse des taux en 2026 semble quasiment certaine, avec une probabilité très élevée. Mais le rythme ne sera pas agressif. Cela signifie que les prix des actifs mondiaux devront suivre ce rythme. La performance de monnaies comme ZEC, DOGE, LUNA sera toujours influencée par les anticipations d’inflation et les données sur l’emploi.
La logique d’investissement est très simple : ne pas parier sur une tendance unilatérale, mais suivre les signaux de la politique. Surveillez attentivement l’évolution de l’inflation et de l’emploi, car ce sont les indicateurs clés pour le rythme de baisse des taux. Le marché évolue, il faut survivre pour pouvoir attendre la véritable opportunité.