Actualités du marché pétrolier international : le Brent augmente modérément, une transformation du paysage mondial de l'industrie pétrolière et gazière

Alors que l’ОПЕК+ se réunit dans seulement trois jours, les prix mondiaux du pétrole montrent une tendance à la hausse modérée. À 12h heure de Pékin, le prix du contrat à terme Brent est de 71,95 dollars par baril, en hausse de 0,12 dollar par rapport à la clôture du 2 décembre ; le contrat WTI américain est quant à lui à 68,16 dollars par baril, en hausse de 0,06 dollar par rapport à la séance précédente. Bien que les gains sur ces deux principaux types de pétrole soient limités, ils reflètent une attitude prudente et optimiste du marché quant à la décision de l’ОПЕК+ la semaine prochaine.

La crise du pétrole et du gaz en Asie centrale et la mise en service de nouvelles capacités s’entrelacent

Le vice-ministre de l’Énergie du Kazakhstan, Alibek Zhamoyev, a récemment révélé que la production du plus grand champ pétrolier du pays, Tengiz, n’était toujours pas revenue à la normale. Ce super champ, dont la capacité annuelle est de 600 000 barils/jour, est en maintenance régulière, ce qui a entraîné une chute significative de la production quotidienne en novembre, passant à 430 000 barils/jour, soit une baisse de 170 000 barils par rapport au mois précédent. Zhamoyev a indiqué qu’après la relance de la production en octobre par Chevron, il n’était pas encore possible de donner un calendrier précis pour une reprise complète.

Par ailleurs, la China National Petroleum Corporation (CNPC) a annoncé le début de la production commerciale du champ Jinzhou 23-2 en mer de Bohai. Ce projet de pétrole lourd, développé et exploité exclusivement par la CNPC, situé à une profondeur d’eau de 13 mètres, pourrait atteindre une capacité de pointe de 17 000 barils équivalent pétrole par jour d’ici 2027. Les fluctuations entre anciennes et nouvelles capacités ajoutent de l’incertitude à la configuration mondiale de l’offre pétrolière.

La fièvre de la fracturation en Amérique du Nord atteint un sommet en dix ans

L’Association canadienne des entrepreneurs en énergie (CAOEC) a publié à la fin novembre ses prévisions annuelles pour le forage, indiquant qu’en 2025, le nombre de plateformes actives au Canada pourrait atteindre 190, contre 178 en 2024. Ce chiffre serait le plus élevé depuis 2014, année précédant la chute des prix du pétrole mondial causée par la prospérité du gaz de schiste aux États-Unis, qui avait porté le nombre de plateformes à 358. Bien que la reprise actuelle ne soit pas encore revenue aux niveaux records, la tendance à la hausse est claire, reflétant l’attractivité croissante des corridors d’exportation de pétrole et de gaz.

Conflits géopolitiques et réorganisation des flux énergétiques mondiaux

Après son élection à la présidence des États-Unis, l’équipe de l’envoyé spécial de Trump pousse pour des négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine, tout en envisageant de lever les sanctions occidentales pour inciter la Russie à retirer ses troupes. Depuis le début du conflit en février 2022, l’embargo et les sanctions occidentales sur l’énergie russe ont forcé les exportations de pétrole russe à contourner les marchés tiers, augmentant les coûts de transport et réduisant considérablement les revenus énergétiques. Plus grave encore, après l’arrêt de l’exécution de contrats à long terme par Gazprom en été 2022, les importations européennes de gaz russe ont atteint leur plus bas niveau en dix ans, provoquant un bouleversement dans la diplomatie énergétique.

La réduction de la production dans le Golfe du Mexique et la turbulence du marché mondial

Selon les dernières statistiques publiées fin novembre par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), la production de pétrole brut aux États-Unis en septembre a diminué de 1,2 % par rapport au mois précédent, atteignant en moyenne 13,2 millions de barils par jour, contre 13,4 millions en août. Cette baisse est due à l’ouragan Franklin qui a frappé le Golfe du Mexique, obligeant les exploitants à réduire leurs opérations. Bien que la production reste à un niveau record, elle est en baisse depuis plusieurs mois, mais reste légèrement supérieure aux 13,18 millions de barils de la même période l’an dernier, témoignant de la résilience de l’industrie du pétrole de schiste américain.

L’offre et la demande mondiales de pétrole continuent d’évoluer sous l’effet de multiples facteurs, et la volatilité des contrats à terme sur le pétrole reflète une évaluation globale des politiques futures, des capacités et des dynamiques géopolitiques.

(Données provenant de l’organisme indépendant de marché des matières premières énergétiques Argus, de l’Agence américaine d’information sur l’énergie, et de l’Association canadienne des entrepreneurs en énergie)

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