Faire du trading et faire des affaires, c’est essentiellement la même chose : réaliser la différence entre le prix d’achat et le prix de vente. Les investisseurs particuliers subissent fréquemment des pertes, les raisons apparentes étant multiples, mais en réalité, le problème réside dans leur état d’esprit et leur rythme d’opération. Lors d’une hausse, ils hésitent à prendre leurs bénéfices, pensant qu’il y a encore de la marge ; lors d’une baisse, ils paniquent et coupent leurs positions.

Il existe une règle de données intéressante : les acteurs du marché ont testé la tolérance psychologique du marché — une chute de 5 %, la plupart peuvent tenir ; une chute de 10 %, environ 30 % commencent à couper leurs pertes ; une chute à 20 %, la panique éclate, 50 % des investisseurs particuliers vendent en panique ; dès que la chute atteint 30 %, plus de 80 % abandonnent directement. Ces données sont depuis longtemps bien comprises par les gros capitaux.

Ainsi, la règle du jeu est la suivante : le manipulant commence dès le départ à faire baisser le prix, en exerçant une pression répétée pour provoquer une chute unilatérale, ce qui stimule la peur chez les investisseurs particuliers. Une grande quantité de titres à bas prix finit ainsi dans leur poche. Juste après que vous ayez coupé vos pertes, ils commencent à faire remonter le prix. Une hausse de 5 %, vous pensez qu’il s’agit d’un rebond, une hausse de 10 %, vous regrettez d’avoir coupé, une hausse de 20 %, vous ne pouvez pas vous empêcher de suivre — et vous vous retrouvez à nouveau piégé à un prix élevé.

Même si l’indice monte ou descend fortement, les investisseurs particuliers ne parviennent pas à faire de profit. Ce n’est pas un problème technique, c’est leur psychologie qui est complètement maîtrisée. Pensez-vous vraiment que les investisseurs particuliers peuvent rivaliser avec ce genre de stratégies des gros capitaux ?