Une récente expérience d'un grand investisseur à Shenzhen a de nouveau tiré la sonnette d'alarme. En seulement 10 heures, 50 millions USDT ont disparu sans que aucune technique de hacker ne soit utilisée, révélant plutôt des failles habituelles que nous avons tendance à négliger.
Comment l'escroquerie a-t-elle réussi ? Le processus n'est en fait pas compliqué.
Tout d'abord, c'est la phase de "test". Le fraudeur transfère 50 USDT à l'adresse réelle de ce grand investisseur, et une fois le montant confirmé, l'autre partie relâche complètement sa vigilance. Ensuite, le mal est arrivé - le fraudeur génère une adresse "Li Gui" en ne changeant que quelques caractères du milieu, tout en gardant le début et la fin identiques, puis transfère 0.005 USDT au grand investisseur. Le véritable objectif de ce petit transfert est d'accéder aux récents enregistrements de transactions du grand investisseur.
Lorsque les grands investisseurs sont prêts à effectuer ce gros transfert, pour simplifier les choses, ils ont directement copié le tout dernier enregistrement dans l'onglet "Transactions récentes" de leur portefeuille - c'était précisément la fausse adresse que le fraudeur venait de transférer. 50 millions USDT ont ainsi été envoyés.
Les étapes suivantes sont un véritable blitz : USDT échangé immédiatement contre DAI (pour éviter le gel), puis achat de 16262 ETH, et enfin blanchiment complet via un mélangeur. Les traces sur la chaîne d'actifs disparaissent instantanément, rendant la récupération pratiquement impossible.
Le cœur de cette arnaque ne réside pas dans la technologie, mais dans l'utilisation précise de la nature humaine. Deux faiblesses habituelles mortelles ont été parfaitement capturées : d'une part, notre paresse, tendance à croire les enregistrements du système sans vouloir vérifier caractère par caractère ; d'autre part, le point aveugle visuel, où l'on se contente souvent de vérifier rapidement les premières et dernières positions de l'adresse, tandis que la partie intermédiaire est facilement ignorée.
Les escrocs ont échangé un coût minimal (seulement 0,005 USDT) contre un pillage complet de leurs avoirs. C'est aussi l'aspect le plus cruel des transferts sur la chaîne : pas de bouton d'annulation, pas de remède au regret. Une fois confirmé, c'est un transfert permanent.
Donc, avant de faire un virement la prochaine fois, prenez 30 secondes de plus pour vérifier l'adresse de manière complète. Ce n'est pas de la prudence excessive, c'est la règle de base pour survivre sur la chaîne.
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LiquidityWitch
· Il y a 12h
Mince, cette technique est incroyable... avec 0,005 dollar, j'ai attrapé 50 millions, c'est vraiment tuer une poule avec un couteau à boeuf à l'envers.
Copier-coller cette habitude de vérifier les transactions récentes est vraiment mortel, je dois changer cette mauvaise habitude.
Vérifier l'adresse, ça a l'air simple, mais quand il s'agit de le faire, on vide complètement son esprit... c'est vraiment le plus douloureux.
50 millions se sont évaporés en un clin d'œil, les choses off-chain n'ont vraiment pas de médicament pour les regrets, il faut graver ça dans sa mémoire.
La prochaine fois, je dois vérifier lettre par lettre, je ne peux plus commettre ce genre d'erreur basique.
Une récente expérience d'un grand investisseur à Shenzhen a de nouveau tiré la sonnette d'alarme. En seulement 10 heures, 50 millions USDT ont disparu sans que aucune technique de hacker ne soit utilisée, révélant plutôt des failles habituelles que nous avons tendance à négliger.
Comment l'escroquerie a-t-elle réussi ? Le processus n'est en fait pas compliqué.
Tout d'abord, c'est la phase de "test". Le fraudeur transfère 50 USDT à l'adresse réelle de ce grand investisseur, et une fois le montant confirmé, l'autre partie relâche complètement sa vigilance. Ensuite, le mal est arrivé - le fraudeur génère une adresse "Li Gui" en ne changeant que quelques caractères du milieu, tout en gardant le début et la fin identiques, puis transfère 0.005 USDT au grand investisseur. Le véritable objectif de ce petit transfert est d'accéder aux récents enregistrements de transactions du grand investisseur.
Lorsque les grands investisseurs sont prêts à effectuer ce gros transfert, pour simplifier les choses, ils ont directement copié le tout dernier enregistrement dans l'onglet "Transactions récentes" de leur portefeuille - c'était précisément la fausse adresse que le fraudeur venait de transférer. 50 millions USDT ont ainsi été envoyés.
Les étapes suivantes sont un véritable blitz : USDT échangé immédiatement contre DAI (pour éviter le gel), puis achat de 16262 ETH, et enfin blanchiment complet via un mélangeur. Les traces sur la chaîne d'actifs disparaissent instantanément, rendant la récupération pratiquement impossible.
Le cœur de cette arnaque ne réside pas dans la technologie, mais dans l'utilisation précise de la nature humaine. Deux faiblesses habituelles mortelles ont été parfaitement capturées : d'une part, notre paresse, tendance à croire les enregistrements du système sans vouloir vérifier caractère par caractère ; d'autre part, le point aveugle visuel, où l'on se contente souvent de vérifier rapidement les premières et dernières positions de l'adresse, tandis que la partie intermédiaire est facilement ignorée.
Les escrocs ont échangé un coût minimal (seulement 0,005 USDT) contre un pillage complet de leurs avoirs. C'est aussi l'aspect le plus cruel des transferts sur la chaîne : pas de bouton d'annulation, pas de remède au regret. Une fois confirmé, c'est un transfert permanent.
Donc, avant de faire un virement la prochaine fois, prenez 30 secondes de plus pour vérifier l'adresse de manière complète. Ce n'est pas de la prudence excessive, c'est la règle de base pour survivre sur la chaîne.