Source : DefiPlanet
Titre original : La Russie envisage de criminaliser l’extraction illégale de cryptomonnaies
Lien original :
Analyse rapide
L’extraction illégale de cryptomonnaies pourrait entraîner des amendes allant jusqu’à 1,5 million de roubles ou deux ans de travaux forcés.
Les groupes organisés ou les délinquants à hauts revenus risquent jusqu’à 5 ans de prison.
Les mineurs enregistrés doivent déclarer leurs activités minières mensuellement à la Federal Tax Service.
Le ministère russe de la Justice a proposé des sanctions pénales pour l’extraction de cryptomonnaies non enregistrée, signalant une position plus ferme sur les opérations illégales d’actifs numériques.
Nouvelles sanctions pour les mineurs non autorisés
Les amendements proposés au Code pénal et au Code de procédure pénale introduisent l’Article 171.6, qui vise l’extraction non autorisée et les opérateurs d’infrastructures minières non enregistrées. Les personnes exerçant des activités minières sans enregistrement pourraient faire face à des amendes allant jusqu’à 1,5 million de roubles ou à une peine de travaux forcés pouvant aller jusqu’à 20 ans. Dans les cas où l’activité génère des revenus importants ou est menée dans le cadre d’un groupe organisé, les sanctions peuvent inclure une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans.
La loi définit un revenu important comme des gains supérieurs à 13,5 millions de roubles, et un revenu à grande échelle comme des gains supérieurs à 3,5 millions de roubles. Les sanctions pour les groupes organisés ou les infractions causant des dommages financiers importants comprennent des amendes allant de 500 000 à 2,5 millions de roubles, des travaux forcés jusqu’à 5 ans, ou une peine d’emprisonnement avec amendes complémentaires. Ces mesures visent à empêcher que des opérations illégales ne nuisent aux individus, aux organisations ou à l’État, tout en dissuadant l’activité non autorisée en cryptomonnaie.
Mesures de conformité et cadre juridique
Les sanctions pénales proposées s’appuient sur la loi sur l’extraction de cryptomonnaies, entrée en vigueur le 1er novembre 2024, qui a légalisé l’extraction en Russie et instauré une obligation d’enregistrement auprès de la (FNS) pour les entités juridiques, les particuliers et les opérateurs d’infrastructures. Selon les données de la FNS, plus de 1 000 mineurs s’étaient enregistrés d’ici mai 2025. Tous les mineurs enregistrés doivent déclarer mensuellement les actifs numériques extraits via le portail en ligne de la FNS afin d’assurer transparence et conformité.
Le vice-premier ministre Alexandre Novak a souligné que 2026 verra la mise en application de la responsabilité pénale pour les mineurs illégaux et les prêteurs non agréés, renforçant la surveillance réglementaire dans le secteur des cryptomonnaies en Russie. La démarche reflète l’intention du gouvernement de renforcer la protection des investisseurs, d’assurer la transparence des opérations et de maintenir la stabilité de l’écosystème national des actifs numériques. Les législateurs ont réaffirmé que le Bitcoin, l’Ethereum et d’autres cryptomonnaies resteront interdits pour les paiements quotidiens, maintenant ainsi l’interdiction de longue date du pays sur les actifs numériques en tant que moyen d’échange.
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La Russie envisage de criminaliser le minage de cryptomonnaies illégal
Source : DefiPlanet Titre original : La Russie envisage de criminaliser l’extraction illégale de cryptomonnaies Lien original :
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Le ministère russe de la Justice a proposé des sanctions pénales pour l’extraction de cryptomonnaies non enregistrée, signalant une position plus ferme sur les opérations illégales d’actifs numériques.
Nouvelles sanctions pour les mineurs non autorisés
Les amendements proposés au Code pénal et au Code de procédure pénale introduisent l’Article 171.6, qui vise l’extraction non autorisée et les opérateurs d’infrastructures minières non enregistrées. Les personnes exerçant des activités minières sans enregistrement pourraient faire face à des amendes allant jusqu’à 1,5 million de roubles ou à une peine de travaux forcés pouvant aller jusqu’à 20 ans. Dans les cas où l’activité génère des revenus importants ou est menée dans le cadre d’un groupe organisé, les sanctions peuvent inclure une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans.
La loi définit un revenu important comme des gains supérieurs à 13,5 millions de roubles, et un revenu à grande échelle comme des gains supérieurs à 3,5 millions de roubles. Les sanctions pour les groupes organisés ou les infractions causant des dommages financiers importants comprennent des amendes allant de 500 000 à 2,5 millions de roubles, des travaux forcés jusqu’à 5 ans, ou une peine d’emprisonnement avec amendes complémentaires. Ces mesures visent à empêcher que des opérations illégales ne nuisent aux individus, aux organisations ou à l’État, tout en dissuadant l’activité non autorisée en cryptomonnaie.
Mesures de conformité et cadre juridique
Les sanctions pénales proposées s’appuient sur la loi sur l’extraction de cryptomonnaies, entrée en vigueur le 1er novembre 2024, qui a légalisé l’extraction en Russie et instauré une obligation d’enregistrement auprès de la (FNS) pour les entités juridiques, les particuliers et les opérateurs d’infrastructures. Selon les données de la FNS, plus de 1 000 mineurs s’étaient enregistrés d’ici mai 2025. Tous les mineurs enregistrés doivent déclarer mensuellement les actifs numériques extraits via le portail en ligne de la FNS afin d’assurer transparence et conformité.
Le vice-premier ministre Alexandre Novak a souligné que 2026 verra la mise en application de la responsabilité pénale pour les mineurs illégaux et les prêteurs non agréés, renforçant la surveillance réglementaire dans le secteur des cryptomonnaies en Russie. La démarche reflète l’intention du gouvernement de renforcer la protection des investisseurs, d’assurer la transparence des opérations et de maintenir la stabilité de l’écosystème national des actifs numériques. Les législateurs ont réaffirmé que le Bitcoin, l’Ethereum et d’autres cryptomonnaies resteront interdits pour les paiements quotidiens, maintenant ainsi l’interdiction de longue date du pays sur les actifs numériques en tant que moyen d’échange.