Il y a deux ans, j'ai rencontré un gars, avec 100 000 dollars en poche, qui s'est lancé sur le marché, le regard rempli de la clé du trésor.

Moins de deux mois plus tard ? Son compte a explosé en morceaux.

Pendant cette période, il était complètement obsédé. Dès que le marché tremblait un peu, il ne pouvait s'empêcher d'ouvrir une position, réalisant des dizaines de transactions par jour. Les frais de trading qu'il payait dépassaient même ses gains. Et le pire, c'était quand il voyait des captures d'écran de rendements multipliés par cent, et, dans un élan de folie, il suivait tout le monde en pleine position. Le lendemain, en ouvrant les yeux — le solde de son compte passait de 100 000 à seulement 5 000.

Ce soir-là, il était seul devant son ordinateur, en train d'enchaîner les cigarettes. Les yeux fixant intensément les K-lines, il murmurait sans cesse : « Est-ce que je ne devrais vraiment pas jouer à ça… »

Après avoir craqué, il est venu me voir. Je lui ai dit une chose :

« Faire du trading, c’est comme être un sniper, pas comme un mitrailleur qui tire dans tous les sens. Si tu ne comprends pas le marché, ne touche pas à rien, si le signal est flou, reste en position de standby. La seule chose que tu dois apprendre, c’est — attendre. Attendre ces opportunités qui sont aussi sûres que possible. »

Je lui ai fixé quelques règles strictes :
Maximum trois transactions par jour, ne pas regarder les fluctuations en dessous de l’échelle de quatre heures. La première position ne doit pas dépasser 10 % du capital total, prendre des profits puis ajouter si ça marche, couper immédiatement si ça tourne mal. Perte de 5 % pour arrêter, prendre la moitié des gains dès 20 %. Pas de cupidité, pas de sur-achat, pas de trading par frustration.

Progressivement, ses stratégies de trading ont commencé à s’organiser.
Son compte, qui était tombé à 5 000, a lentement remonté jusqu’à 60 000, et son état mental a aussi changé — il ne restait plus éveillé jusqu’à minuit à scruter le marché comme un fou, ni ne se faisait du souci à cause d’une opportunité manquée.

La vérité sur ce marché est en réalité très simple :
Seul le fait de survivre est la priorité, faire du profit n’est qu’un bonus. Tout le monde peut apprendre les indicateurs techniques, mais ceux qui peuvent vraiment intégrer le mot « stable » dans leur ADN, sont ceux qui ont vraiment compris.

Maintenant, le vent du bull run souffle à nouveau, et les opportunités sont là. Ceux qui continuent à foncer sans réfléchir, feraient mieux de s’arrêter un instant, respirer, suivre le rythme, et laisser le marché leur envoyer l’argent directement.