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Quelle est l'ampleur de la bulle sur le marché boursier américain ? UBS propose sept indicateurs d'observation

Auteur : Ye Huiwen Source : Wall Street Journal

Alors que la valorisation du marché boursier américain reste élevée, les discussions sur le fait que le marché ait déjà entré une zone de bulle deviennent de plus en plus vives. Malgré la performance solide des bénéfices des entreprises, les dirigeants de Wall Street ont commencé à avertir des risques potentiels de correction.

Selon ChaseWind Trading Desk, le dernier rapport du groupe UBS propose un cadre comprenant sept indicateurs, concluant que le marché actuel est en phase précoce d’une bulle potentielle, sans atteindre encore son sommet dangereux.

Ils soulignent que le ratio cours/bénéfice (PER) des actions technologiques est proche de son niveau normal par rapport au marché dans son ensemble, avec des perspectives de bénéfices révisés à la hausse et une croissance meilleure, et que le cycle des dépenses en capital est encore à ses débuts. Le plus important est que le marché ne montre pas encore les signes excessifs observés lors des sommets historiques des bulles.

UBS résume en disant que si une bulle existe, elle pourrait se manifester par la rentabilité élevée des géants de la technologie. Avec l’augmentation de l’intensité capitalistique du secteur et la concurrence accrue, cette rentabilité pourrait à l’avenir faire face à une pression à la baisse. Mais pour l’instant, le marché est encore loin du moment réellement dangereux.

Les sept prérequis à la formation d’une bulle

Le stratégiste en actions d’UBS, Andrew Garthwaite, et son équipe, ont présenté dans leur rapport que la formation d’une bulle de marché nécessite généralement de remplir sept conditions. Ils estiment que si la Fed suit le chemin de baisse des taux prévu par UBS, ces sept conditions seront toutes déclenchées.

  • Mentalité d’achat lors des corrections : Au cours des dix dernières années, le rendement annualisé des actions par rapport aux obligations a dépassé de 14 %, bien au-delà du seuil de 5 % nécessaire pour alimenter cette mentalité.
  • La narration « cette fois, c’est différent » : La montée en puissance de l’intelligence artificielle générative (Gen AI) fournit une nouvelle narration technologique puissante.
  • La différence de mémoire intergénérationnelle : La dernière bulle technologique remonte à 1998, il y a environ 25 ans. La nouvelle génération d’investisseurs est plus susceptible de croire que « cette fois, c’est différent ».
  • Pression sur la rentabilité globale : Aux États-Unis, en excluant les 10 plus grandes entreprises, la croissance du bénéfice par action (BPA) à 12 mois en avant est proche de zéro, ce qui rappelle la situation des profits lors de la bulle Internet.
  • Concentration élevée : La concentration de la capitalisation boursière et des revenus dans le marché américain est à son niveau historique le plus élevé.
  • Participation active des investisseurs particuliers : Aux États-Unis, en Inde, en Corée du Sud, et dans plusieurs autres régions, l’activité de trading des investisseurs particuliers a considérablement augmenté.
  • Environnement monétaire accommodant : Les conditions financières sont actuellement souples, et si la Fed réduit les taux comme prévu, cet environnement se détendra encore davantage.

Les trois signaux majeurs du sommet de la bulle

Bien que les conditions de la bulle se mettent progressivement en place, UBS pense que le marché est encore loin du sommet réel de la bulle. Le rapport analyse, à partir de trois dimensions — valorisation, catalyseurs à long terme et à court terme —, les signaux clés indiquant un sommet potentiel.

  1. Valorisation excessivement élevée : Les sommets de bulles historiques s’accompagnent généralement de valorisations extrêmes. Par exemple, lors de bulles précédentes, au moins 30 % de la capitalisation boursière avait un PER compris entre 45 et 73, tandis que le PER dynamique des « sept géants de la technologie » (Mag 6) est actuellement de 35. De plus, la prime de risque sur actions (ERP) n’a pas atteint des niveaux extrêmes proches de 1 %, comme en 2000 ou en 1929.

  1. Catalyseurs à long terme du sommet : Le rapport indique que plusieurs indicateurs à long terme ne montrent pas encore de signes de sommet. D’abord, la part des investissements en technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le PIB est bien inférieure à celle de 2000, sans surinvestissement évident.

Ensuite, le levier des géants technologiques est bien inférieur à celui de la période de la bulle Internet. De plus, la largeur du marché ne s’est pas détériorée aussi gravement qu’en 1999, lorsque le Nasdaq a presque doublé, mais le nombre d’actions en baisse était presque deux fois supérieur à celui des actions en hausse.

  1. Catalyseurs à court terme du sommet : Sur le court terme, il manque également des signaux urgents de sommet. Par exemple, il n’y a pas eu d’opérations de fusions et acquisitions extrêmes comme Vodafone/Mannesmann ou AOL/Time Warner en 2000. Par ailleurs, la politique de la Fed n’a pas encore atteint le niveau de resserrement nécessaire pour déclencher un krach. L’expérience historique montre que le marché ne se retourne que lorsque les taux d’intérêt approchent le rythme de croissance nominale du PIB (estimée à 5,2 % en 2026).

Leçons de l’après TMT

UBS a revisité l’expérience de l’éclatement de la bulle TMT (technologie, médias, télécommunications) en 2000, pour en tirer quelques enseignements pour les investisseurs. D’abord, après l’éclatement, la valeur peut se déplacer vers des secteurs non bulle, et lors des premières ventes, les actions hors TMT ont connu une hausse. Ensuite, le marché peut présenter un « effet d’écho » ou une configuration en double sommet. Plus important encore, « la bonne idée mais le mauvais prix » : les actions de Microsoft, Amazon, Apple ont chuté de 65 % à 94 % depuis leur sommet, et il a fallu entre 5 et 17 ans pour retrouver leur niveau.

Le rapport souligne également que le gagnant final de la chaîne de valeur ne sera pas forcément celui qui construit l’infrastructure, mais celui qui pourra exploiter les nouvelles technologies pour créer des applications disruptives ou des logiciels clés.

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