La règle d'or des actions américaines depuis 75 ans ! La tendance de Noël affiche une hausse moyenne de 1,6 %, avec un objectif pour le S&P à 7000 points

Les « marchés de Noël » des actions américaines s’apprêtent à commencer, désignant la fenêtre de 7 jours qui inclut les 5 derniers jours de négociation de l’année et les 2 premiers jours de négociation avant le Nouvel An. Depuis 1929, l’indice S&P 500 a une probabilité de 79% de monter, avec un rendement moyen de 1,6 %, et il n’a chuté qu’une seule fois au cours des 8 dernières années. Actuellement, le S&P est à environ 6830 points, à un pas seulement de 7000 points. Avec la baisse des taux et la demande pour l’IA, atteindre 7000 points pour le S&P est tout à fait raisonnable.

79% de taux de réussite derrière le jeu de fin d’année de Wall Street

美股聖誕行情

(Source : Données de marché de Dow Jones)

Le marché de Noël n’est pas une mystique, mais le résultat inévitable du jeu de fin d’année de Wall Street. Beaucoup d’analystes diront que c’est dû à l’optimisme festif, mais la vérité est souvent plus réaliste, plus humaine dans ses calculs. Ce n’est pas seulement une question d’émotion, c’est la combinaison parfaite du « travail de façade » et de la « poussée de fin d’année » de Wall Street. Imaginez un peu : un gestionnaire de fonds a travaillé toute l’année, il va bientôt recevoir sa prime de fin d’année, et le rapport de performance annuel est sur le point d’être publié. Qui voudrait alors présenter des actions en chute libre à ses clients ? Personne.

C’est pourquoi les institutions se livrent à une « embellie des résultats » (Window Dressing), en achetant les actions leaders performantes pour faire paraître le portefeuille plus attrayant en fin d’année. Ce comportement est un secret bien gardé dans la finance, qui se répète chaque année à la mi-décembre. De plus, à cette période, beaucoup de vendeurs à découvert pessimistes prennent leurs vacances pour skier, la liquidité du marché diminue, et avec un peu d’achat, l’indice peut s’envoler. Faire du short sur le marché américain à ce moment ? Ce serait s’attaquer à la prime de fin d’année de tout Wall Street, ce qui revient à un « comportement suicidaire ».

Les données confirment la fiabilité de cette logique. Depuis près d’un siècle, la « tendance de Noël » avec un taux de réussite de 79% est impressionnante. Si l’on limite la période à 75 ans depuis 1950, ce taux reste à 79%, ce qui montre la stabilité de cette règle. Mieux encore, au cours des 8 dernières années, il n’y a eu qu’une seule baisse, et le taux de réussite récent est même supérieur à la moyenne historique. Une telle cohérence est extrêmement rare sur les marchés financiers, car la plupart des indicateurs techniques ou des règles saisonnières finissent par perdre leur efficacité avec le temps.

Les trois moteurs de la tendance de Noël

Embellie des résultats par les institutions : gestionnaires de fonds achètent des actions leaders pour embellir leurs rapports de fin d’année, poussant l’indice à la hausse

Vacuums de liquidité : les vendeurs à découvert prennent leurs vacances, le volume de transactions diminue, et quelques achats suffisent à faire monter les prix

Optimisme festif : données de consommation solides, anticipation de bénéfices d’entreprise en hausse, sentiment du marché qui s’améliore

Inertie technique : après le lancement autour du 15-16 décembre, la dynamique haussière tend à durer jusqu’au deuxième jour de négociation de la nouvelle année

La malédiction saisonnière de la mi-décembre

Si vous observez attentivement la tendance moyenne de l’indice S&P 500 de 1950 à 2024 sur le mois de décembre, vous découvrirez une règle étonnante : la véritable fête commence souvent vers le 15 ou 16 décembre. La première moitié du mois peut encore être hésitante, volatile (comme nous l’avons récemment vu), mais une fois la mi-mois passée, le marché semble enclenché, comme si un bouton de démarrage avait été pressé, et il monte jusqu’à la fin de l’année.

Ce calendrier précis n’est pas une coïncidence. La mi-décembre est le point de convergence de plusieurs facteurs du marché américain. Tout d’abord, les résultats du quatrième trimestre des entreprises sont généralement finalisés, et les gestionnaires de fonds font leurs derniers ajustements pour le rapport annuel. Ensuite, la réunion du FOMC de la Fed a souvent lieu à la mi-décembre, et une fois la politique clarifiée, l’incertitude diminue. Troisièmement, à cette période, il reste environ une semaine avant Noël, et les investisseurs institutionnels entrent dans « mode vacances », avec une activité de trading réduite mais des positions ajustées.

Actuellement, le S&P 500 est à environ 6830 points, à seulement 2,5% de 7000. Avec une moyenne de 1,6% de hausse lors de la tendance de Noël, et en tenant compte du contexte macroéconomique actuel, la probabilité de dépasser 7000 est très élevée. Plus important encore, 7000 est une étape psychologique clé : une fois franchie, cela attirera les traders de tendance, créant un cercle haussier auto-renforcé. En analyse technique, la rupture de ces seuils ronds entraîne souvent une réaction des traders en volume, poussant les prix encore plus haut.

Trois facteurs de soutien : baisse des taux, IA, détente géopolitique

Le contexte macroéconomique actuel ajoute encore de l’huile sur le feu. La cycle de baisse des taux de la Fed a commencé, avec une baisse de 25 points de base en décembre, et le marché anticipe peut-être 1 à 2 autres baisses au premier trimestre 2026. La baisse des taux réduit le coût du capital, améliore la rentabilité des entreprises, et augmente l’attractivité des valorisations. Historiquement, les cycles de baisse des taux sont très favorables aux marchés boursiers, car ils libèrent de la liquidité et améliorent la santé financière des sociétés.

La demande pour l’IA reste très forte. La popularité des cartes graphiques de Nvidia, qui se vendent comme des petits pains dans le monde entier, en est la preuve concrète. Les géants technologiques comme Microsoft, Amazon, Google continuent d’augmenter leurs investissements dans l’infrastructure IA, et Goldman Sachs estime que d’ici 2027, les investissements liés à l’IA pourraient atteindre près de 1 000 milliards de dollars par an. Cette demande structurelle donne un solide fondement aux actions technologiques, qui représentent plus de 30% de l’indice S&P 500.

La détente géopolitique aussi joue un rôle apaisant. Les rumeurs de négociations de paix en Ukraine, la relative stabilité au Moyen-Orient, et les signaux pro-business envoyés par Trump lors de son retour à la Maison Blanche réduisent la prime de risque du marché. Lorsque l’incertitude géopolitique diminue, les capitaux sont plus enclins à entrer dans les actifs risqués plutôt que dans les actifs refuges. Cette hausse de l’appétit pour le risque, dans un environnement de liquidité faible en fin d’année, sera amplifiée.

Dans ce contexte, dépasser 7000 points sur le S&P 500 n’est pas une simple optimisme aveugle, mais une cible « à la limite du circuit de sécurité » très raisonnable. Une telle cible, en cas de multiples facteurs favorables simultanés, pourrait entraîner une accélération du marché, dépassant rapidement la résistance clé. Historiquement, lors des périodes de tendance de Noël, si le contexte macroéconomique est favorable, la hausse dépasse souvent la moyenne. Les conditions de 2025 semblent parfaitement alignées avec cette dynamique.

Les pièges des actifs à haut risque pendant les vacances

Bien sûr, le marché a ses deux faces. Même si la règle de 79% de hausse pour le marché américain est solide, les actifs à haut risque peuvent connaître des « chutes libres » durant la période de liquidité réduite des vacances. Le Bitcoin, par exemple, a une histoire de volatilité pendant Noël. Lorsque les investisseurs institutionnels prennent leurs vacances et que le volume de transactions chute, quelques ventes peuvent provoquer des fluctuations de prix très importantes. Cela rappelle que, même si la tendance de Noël est très favorable aux grandes actions américaines, tous les actifs ne suivent pas cette règle.

Choisir la bonne voie est crucial. Les composants du S&P 500 sont les 500 plus grandes et stables entreprises américaines, dont la hausse en fin d’année est très probable sous l’impulsion des institutions. En revanche, les petites capitalisations, la biotech ou les cryptomonnaies, qui sont très volatiles, peuvent au contraire subir des baisses en période de liquidité faible. La stratégie rationnelle consiste à privilégier les indices ou les actions à forte capitalisation durant cette période, plutôt que de se lancer dans des investissements spéculatifs à haut risque.

En résumé, parier sur une baisse du marché américain à la mi-décembre, c’est lutter contre une règle saisonnière vieille de près d’un siècle, contre la liquidité, et contre la cupidité humaine pour les bonus. Le traîneau du Père Noël est déjà en marche, et la direction la plus simple est vers le haut. Attachez votre ceinture, dans deux semaines, on pourrait voir 7000 points. L’histoire ne peut pas prévoir à 100%, mais avec un taux de réussite de 79% et un environnement macroéconomique favorable, il est rationnel de prendre la majorité des chances du bon côté.

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